La restauration du retable du Sacré Cœur de l’Eglise Saint-Paul de Bordeaux s’achève…
Après le retable de la Vierge, reposé en juillet 2014, son pendant, le retable du Sacré Cœur de l’église Saint-Paul de Bordeaux quitte à son tour notre atelier.
Plus de 2 000 heures ont été nécessaires pour restaurer cette œuvre monumentale du XVIIIe siècle en noyer sculpté.
Une fois le retable déposé, notre première intervention a concerné le dégagement du bitume de Judée dont les bois étaient recouverts depuis le début du XXe afin de revenir à l’état initial : un vernis d’ambre mettant en valeur les teintes chatoyantes du noyer et la finesse des riches ornements sculptés.
Ce dégagement, réalisé mécaniquement sur les surfaces planes, et à l’aéro-gommeuse sur les décors, a également révélé des interventions anciennes peu harmonieuses nuisant à la lisibilité et à la qualité initiale de l’ensemble. Celles-ci ont dû être purgées et refaites à neuf.
Le retable souffrait d’importantes altérations provoquées par l’humidité, les insectes xylophages mais également les termites. Les pièces d’appui et les éléments en contact avec les maçonneries ont notamment fait l’objet d’interventions importantes afin de redonner sa stabilité à l’ensemble, dans un souci constant de respect du mode de construction d’origine.
Ce dégagement, réalisé mécaniquement sur les surfaces planes, et à l’aéro-gommeuse sur les décors, a également révélé des interventions anciennes peu harmonieuses nuisant à la lisibilité et à la qualité initiale de l’ensemble. Celles-ci ont dû être purgées et refaites à neuf.
Le retable souffrait d’importantes altérations provoquées par l’humidité, les insectes xylophages mais également les termites. Les pièces d’appui et les éléments en contact avec les maçonneries ont notamment fait l’objet d’interventions importantes afin de redonner sa stabilité à l’ensemble, dans un souci constant de respect du mode de construction d’origine.
Les nombreux ornements rapportés, guirlandes de fleurs et fruits, angelots, rinceaux, bouquets, pots à feu… présentaient des lacunes (cassures, altérations par les insectes xylophages et les termites) gênant la lisibilité de l’œuvre. Ces manques ont été restitués au moyen de greffes de bois neuf sculpté.
Après la restauration complexe et minutieuse du support, notre équipe s’est ensuite attachée à la restauration des vernis d’ambre. En partie conservés, ceux-ci ont pu être régénérés. Les zones lacunaires et nos interventions ont ensuite été intégrées au pinceau à l’identique des vernis anciens.
Dernière étape maintenant la repose de ce majestueux monument de 9 mètres de haut que nous avons eu la chance d’accueillir dans nos ateliers.